26 septembre 2020 : première dédicace

Dimanche 27 septembre 2020

Ca y est, c'est fait. La dédicace s'est déroulé chez Ballansat à Renaison. Cela pourrait paraître complètement anodin de se livrer au jeu de la dédicace, que certains critiquent ouvertement en la caractérisant de « simple formule ». Mais, au-delà de l'apparence d'une simple griffe, c'est tout un lien qui se tisse et, surtout, c'est un peu une mise en lumière sur qui l'on est, ce que l'on a écrit. C'est sortir des coulisses pour se montrer au grand jour et avouer son secret : ON ECRIT. Et même, parfois, on aime tellement ça qu'on le fait à quatre mains, avec sa co-auteure.

On est assis là, à l'entrée du magasin. AU début, on est u peu potiche, un peu gauche. On ne s'est pas trop comment réagir, comment se tenir. On installe un joli étal, un peu comme son salon. Quelques bonbons colorés pour les passants. On sait jamais : on peut accrocher par le ventre....On prend son plus beau sourire. Surtout derrière le masque, c'est très pratique. Et on attend. On regarde fébrilement les portes automatiques qui s'ouvrent, se ferment à volonté. ON patiente nerveusement un peu comme la gosse qu'on a été à Noël.

C'est cela cette magie de la dédicace, qui, je l'avoue, m'a fait vibrer. En effet, on se livre à la merci d'éventuels lecteurs. C'est eux qui décident de venir vous voir, de faire le premier pas. Ou alors, il faut y aller et expliquer qui est cet ouvrage que l'on tient dans sa main un peu tremblante. Et on réfléchit à ce que l'on dit. Car écrire d'accord, mais en parler, c'est encore une autre histoire. Comment trouver les mots justes pour expliquer le cheminement, montrer les différentes étapes de ce texte qui palpite, là, entre mes doigts ? C'est bien compliqué parfois.
Puis, des textes connues viennent et c'est le miracle. On se détend, la langue se délie, les muscles se relâchent, la nuque pique moins. Et l'on parle, on parle. On se surprend soi-même à tant dire.